Les jardins partagés : se réunir autour d’une même activité

La solidarité verte peut se trouver dans les efforts de chacun pour arriver à produire un modèle écologique. Les jardins/potagers partagés en sont une belle preuve. Le site Paris.fr définit le jardin partagé comme étant “un espace vert cultivé et animé par les habitants.  C’est un lieu de vie ouvert sur le quartier qui favorise les rencontres entre générations et cultures. Géré par des riverains regroupés en association, il facilite les relations entre : écoles, hôpitaux, maisons de retraite. Ces jardins souvent urbains et permettent aux nouvelles générations d’être sensibiliser à la nature de façon très concrète.” La notion de local est très importante.  

A Nice, une association appelée Adélaïda s’est implantée dans une villa du même nom. Leur but était de réinvestir cette villa laissée à l’abandon et la rénover grâce à des bénévoles liés par l’amour de la nature. Sur les 900 m² de la villa tous œuvre dans l’optique de créer un jardin collectif de variétés anciennes sans produits chimiques. 

“ Le but de ce collectif est de mettre à profit tout espace inutilisé, laissé l’abandon pour créer un projet socioculturel ou agricole avec les gens du quartier ou des bénévoles. C’est une situation de “win-win” pour tout le monde.” explique Noam Levy co fondateur de l’association. 

Les graines utilisées proviennent de la Maison des Semences Paysannes Maralpines. D’autres associations comme Permacultive s’occupent de cette villa. L’ancien propriétaire à directement contacté Noam Levy pour ce projet qui lui tenait à cœur. 

Tous les jeudis, des bénévoles se retrouvent pour jardiner et partager un pique-nique. Des ateliers sont mis en place également pour apprendre aux gens la bonne façon de cultiver.  

Les jardins partagés prônent le partage entre les habitants d’une zone géographique restreinte ainsi que les savoirs faires écologiques. Tout le monde peut y participer et en bénéficier. A Gardanne il existe aussi un jardin partagé dont les objectifs sont les suivant : 

• Favoriser le plaisir de créer, produire, goûter et partager le fruit de ses efforts quelques soient ses ressources 

• Permettre à moindre coût une alimentation saine et goûteuse 

• Susciter un rapport à la nature placé sous le signe du partage et du plaisir de se retrouver 

• Pratiquer le jardinage selon des modes éco-responsables en privilégiant les traitements biologiques 

• Consolider un support concret d’éducation à l’environnement et au développement durable. 

Le bien-être est souvent un critère important pour les personnes qui viennent dans ces infrastructures. En effet, dans une société où le stress est monnaie commune, entouré d’immeuble, le retour à la terre ravie les citadins.

Sources :

• Guénaël Lemouee. Le choix d'une parcelle cultivée en commun. [en ligne]. (modifié le 25/01/2015). Disponible sur : <https://www.laprovence.com/article/edition-aix-pays-daix/3235039/le-choix-dune-parcelle-cultivee-en-commun.html> (consulté le 22/03/19)
• Ville de Gardanne. Jardins partagés. [en ligne]. (modifié le 14/11/16). Disponible sur: <http://www.ville-gardanne.fr/Jardins-partages> (consulté le 28/01/18)
• Kathleen, Junion. Jardins privés, ce que l'on sème. #NOUS. 02/03/19. N°44. p.20-21